De la mer du Nord à la Méditerranée. Francia media. Une région au c ur de l Europe (c. 840-c. 1050)
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9782919979202 - GAILLARD ( Michèle ) & MARGUE ( Michel ) & DIERKENS ( Alain ) & PETTIAU ( Hérold ) [ Dir. ]: De la mer du Nord à la Méditerranée. Francia media. Une région au cœur de l´Europe (c. 840-c. 1050)
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GAILLARD ( Michèle ) & MARGUE ( Michel ) & DIERKENS ( Alain ) & PETTIAU ( Hérold ) [ Dir. ]

De la mer du Nord à la Méditerranée. Francia media. Une région au cœur de l´Europe (c. 840-c. 1050) (2011)

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ISBN: 9782919979202 bzw. 2919979205, Band: 1, in Französisch, Cludem, gebundenes Buch, gebraucht, Erstausgabe.

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Von Händler/Antiquariat, Okmhistoire [1661080], montrouge, France.
Luxembourg , 2011. 1 Volume/1. -- Comme Neuf -- Reliure éditeur cartonnée illustrée. Format in-8°( 24,5 x 17 cm )( 1200 gr ). ------- VIII-599 pages + 1 carte couleur in-fine. *********************** Deux colloques complémentaires ont eu lieu au début de l´année 2006 autour de la Francia media. Le premier volume de leurs Actes, consacré à l´histoire politique, sociale et économique de cet espace, vient de paraître, peu avant celui qui sera dédié à l´histoire culturelle du même territoire. Ce premier volume est pourtant celui qui semble être le plus délicat à mener à bien, à cause d´un objet de définition problématique sous l´angle politique : comme M. Parisse le rappelle en introduction avec une certaine malice, la Francia media n´existe pas du moins en tant que royaume : quand les sources du IXe siècle parlent de ce « milieu de la Francie », c´est pour désigner un espace défini par défaut, ce qui reste de territoire franc quand on a isolé la Neustrie, la Bourgogne et l´Aquitaine. Étirée de la Frise à l´Italie, la Francia media n´est plus jamais placée sous l´autorité d´un souverain unique après la mort de l´empereur (855) ; elle n´englobe même pas à proprement parler des terres franques, ce qui pose d´infinis problèmes de terminologie comment appeler l´Italie une « Francie » ? demande par exemple J.-L. Kupper (« La part de l´empereur Lothaire Ier », p. 11-39). Faut-il en parler comme d´un espace homogène, alors qu´elle est traversée du nord au sud par une frontière linguistique bien nette (W. Haubrichs, « La structuration linguistique de l´espace : du bilinguisme à l´émergence des frontières », p. 41-68, avec la carte 7 p. 65) ? De plus, dès qu´elle est divisée et délimitée par des frontières explicites, Meuse, Escaut, Saône et Rhône, la part attribuée à Lothaire II (855-869) ne s´appelle pas « médiane » mais « Lotharingie ». Et même alors, cette Francie médiane résiduelle n´est qu´un royaume éphémère ou, pour reprendre les termes de S. Airlie, « un royaume sans réalité », né par hasard et rayé de la carte par la volonté divine (S. Airlie, « Unreal Kingdom : Francia Media under the shadow of Lothar II », p. 339-356) : S. Airlie doute que cet espace ait jamais pu construire d´identité commune, affaibli et comme empoisonné par l´affaire du divorce de Lothaire II. L´auteur démontre que les évêques de ce royaume ne sont en aucun cas les agents dociles de la politique royale ; il récuse donc le terme de Teilreichsepiskopat. Or l´aristocratie laïque n´est pas plus attachée à la grandeur d´une Lotharingie triomphante : les fidèles de Lothaire II ont au contraire de nombreuses occasions de mesurer ce qui sépare leur royaume rétréci des royaumes voisins dominants, Francie de Charles le Chauve ou Francie de Louis le Germanique. Hugues enfin, fils de Lothaire II, n´a eu aucune chance réelle d´hériter du royaume paternel, qui n´avait ni consistance, ni unité. « Lothaire II n´a pas fondé la Lotharingie », la conclusion de S. Airlie (p. 356), pour tranchée qu´elle soit, n´est guère démentie pour le IXe siècle par les autres conclusions. D´ailleurs, ce n´est pas sous Lothaire II mais après lui que le terme de Lotharingie s´est imposé, faute de mieux, comme un souvenir plus que comme un projet (H-W. Goetz, « L´espace politico-géographique de la Francia media », p. 111-129). M. Margue va plus loin encore en demandant s´il ne conviendrait pas de retirer la Lotharingie à la Francie médiane « qui n´existe plus, du moins dans SA conception institutionnelle [au moment où naît la Lotharingie] », pour mieux les distinguer (« Entre France et Germanie, les identités lotharingiennes en question(s) », p. 395-427, ici p. 396), même si c´est pour conclure par la négative. On le voit, ce n´est pas par goût stérile du paradoxe ou d´une façon seulement rhétorique qu´A. Dierkens pose jusqu´en conclusion du volume la question « Qu´est-ce que la Francia media ? », p. 511-516. ****************** Tout le volume a approfondi cette question, si bien que les contr, Books.
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9782919979202 - GAILLARD ( Michèle ) & MARGUE ( Michel ) & DIERKENS ( Alain ) & PETTIAU ( Hérold ) [ Dir. ]: De la mer du Nord à la Méditerranée. Francia media. Une région au c ur de l Europe (c. 840-c. 1050)
GAILLARD ( Michèle ) & MARGUE ( Michel ) & DIERKENS ( Alain ) & PETTIAU ( Hérold ) [ Dir. ]

De la mer du Nord à la Méditerranée. Francia media. Une région au c ur de l Europe (c. 840-c. 1050) (2011)

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ISBN: 9782919979202 bzw. 2919979205, Band: 1, vermutlich in Französisch, Cludem, gebundenes Buch, gebraucht, Erstausgabe.

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Luxembourg , 2011. 1 Volume/1. -- Comme Neuf -- Reliure éditeur cartonnée illustrée. Format in-8°( 24,5 x 17 cm )( 1200 gr ). ------- VIII-599 pages + 1 carte couleur in-fine. *********************** Deux colloques complémentaires ont eu lieu au début de l année 2006 autour de la Francia media. Le premier volume de leurs Actes, consacré à l histoire politique, sociale et économique de cet espace, vient de paraître, peu avant celui qui sera dédié à l histoire culturelle du même territoire. Ce premier volume est pourtant celui qui semble être le plus délicat à mener à bien, à cause d un objet de définition problématique sous l angle politique : comme M. Parisse le rappelle en introduction avec une certaine malice, la Francia media n existe pas du moins en tant que royaume : quand les sources du IXe siècle parlent de ce « milieu de la Francie », c est pour désigner un espace défini par défaut, ce qui reste de territoire franc quand on a isolé la Neustrie, la Bourgogne et l Aquitaine. Étirée de la Frise à l Italie, la Francia media n est plus jamais placée sous l autorité d un souverain unique après la mort de l empereur (855) ; elle n englobe même pas à proprement parler des terres franques, ce qui pose d infinis problèmes de terminologie comment appeler l Italie une « Francie » ? demande par exemple J.-L. Kupper (« La part de l empereur Lothaire Ier », p. 11-39). Faut-il en parler comme d un espace homogène, alors qu elle est traversée du nord au sud par une frontière linguistique bien nette (W. Haubrichs, « La structuration linguistique de l espace : du bilinguisme à l émergence des frontières », p. 41-68, avec la carte 7 p. 65) ? De plus, dès qu elle est divisée et délimitée par des frontières explicites, Meuse, Escaut, Saône et Rhône, la part attribuée à Lothaire II (855-869) ne s appelle pas « médiane » mais « Lotharingie ». Et même alors, cette Francie médiane résiduelle n est qu un royaume éphémère ou, pour reprendre les termes de S. Airlie, « un royaume sans réalité », né par hasard et rayé de la carte par la volonté divine (S. Airlie, « Unreal Kingdom : Francia Media under the shadow of Lothar II », p. 339-356) : S. Airlie doute que cet espace ait jamais pu construire d identité commune, affaibli et comme empoisonné par l affaire du divorce de Lothaire II. L auteur démontre que les évêques de ce royaume ne sont en aucun cas les agents dociles de la politique royale ; il récuse donc le terme de Teilreichsepiskopat. Or l aristocratie laïque n est pas plus attachée à la grandeur d une Lotharingie triomphante : les fidèles de Lothaire II ont au contraire de nombreuses occasions de mesurer ce qui sépare leur royaume rétréci des royaumes voisins dominants, Francie de Charles le Chauve ou Francie de Louis le Germanique. Hugues enfin, fils de Lothaire II, n a eu aucune chance réelle d hériter du royaume paternel, qui n avait ni consistance, ni unité. « Lothaire II n a pas fondé la Lotharingie », la conclusion de S. Airlie (p. 356), pour tranchée qu elle soit, n est guère démentie pour le IXe siècle par les autres conclusions. D ailleurs, ce n est pas sous Lothaire II mais après lui que le terme de Lotharingie s est imposé, faute de mieux, comme un souvenir plus que comme un projet (H-W. Goetz, « L espace politico-géographique de la Francia media », p. 111-129). M. Margue va plus loin encore en demandant s il ne conviendrait pas de retirer la Lotharingie à la Francie médiane « qui n existe plus, du moins dans SA conception institutionnelle [au moment où naît la Lotharingie] », pour mieux les distinguer (« Entre France et Germanie, les identités lotharingiennes en question(s) », p. 395-427, ici p. 396), même si c est pour conclure par la négative. On le voit, ce n est pas par goût stérile du paradoxe ou d une façon seulement rhétorique qu A. Dierkens pose jusqu en conclusion du volume la question « Qu est-ce que la Francia media ? », p. 511-516. ****************** ref 299, Books.
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